DxO PureRAW 5
Avant traitement DxO PureRaw 5
Après traitement DxO PureRaw 5
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Test de DxO PureRAW 5

Plus net, plus propre, plus précis ? Voici mon test de DxO PureRAW 5, avec DeepPRIME 3, ajustements locaux et rendu par défaut affiné. Est-ce la meilleure entrée en matière pour un flux de post-traitement pro ?

  • Qualité d'image en sortie exceptionnelle
  • Dématriçage pixel par pixel
  • Restitution fidèle des détails
  • Intégration un workflow
  • Ajustement locaux
4.9/5Note globale

Un retour d’expérience terrain sur DxO PureRAW 5.

DeepPRIME 3, ajustements locaux, rendu par défaut : ce que j’en pense, comment je l’intègre dans mon workflow, et pour quels types d’images il fait vraiment la différence.

Specs
  • Logiciel: DxO PureRAW 5
  • Version testée: Avril 2025 (v5.0)
  • Système: macOS et Windows
  • Moteur de traitement: DeepPrime 3
  • Format d'entrée: Raw
  • Format de sortie: DNG linéaire, JPEG , Tiff
  • Flux de travail :: autonome ou plug-in (Lightroom Classic)
  • Mise à jour : 79,99 €
Pour
  • Qualité d'image exceptionnelle (même sur fichiers très bruités)
  • Dématriçage pixel par pixel
  • Rendu par défaut mieux équilibré
  • Flux rapide et efficace
Contre
  • Ajustements locaux perfectibles
  • Masquage basique
  • Compatibilité Fujifilm partielle

Sorti le 15 avril 2025, DxO PureRAW 5 introduit des avancées notables, notamment les ajustements locaux et la nouvelle version du moteur DeepPRIME 3.

Ces nouveautés marquent une étape importante dans l’évolution du logiciel, et j’ai souhaité les tester en conditions réelles pour évaluer leur impact concret sur la qualité d’image et l’efficacité du flux de travail.

1. DeepPRIME 3 : Une évolution plus qu’une révolution

Le moteur DeepPRIME 3 introduit des améliorations techniques notables, notamment une meilleure gestion du bruit et des aberrations chromatiques résiduelles au niveau du pixel.

Dans mes tests avec des fichiers Canon, les résultats sont solides : la réduction du bruit reste parmi les plus propres du marché, avec une excellente conservation des détails fins. Cela dit, les différences avec DeepPRIME XD2s ne sont pas toujours flagrantes sur certaines images bien exposées ou déjà peu bruitées. Autrement dit, PureRAW 5 donne le meilleur de lui-même surtout à hauts ISO.

‼️ Un mot sur DeepPRIME XD3 pour capteurs X-Trans (Fujifilm) :

Je ne l’ai pas testé personnellement, car je shoote exclusivement Canon. À noter cependant que tous les boîtiers Fuji ne sont pas encore pris en charge, et que cette fonction est pour l’instant en version bêta, à suivre donc avec prudence pour les utilisateurs concernés. (Vérifier ici)

2. Réglages par défaut : une base plus juste et équilibrée

Une remarque importante après plusieurs essais : les réglages par défaut de DxO PureRAW 5 me semblent plus justes que dans les versions précédentes.

Sur mes fichiers Canon, j’ai trouvé que le rendu initial était mieux équilibré. notamment en ce qui concerne le contraste global, la netteté et la clarté.

Dans la majorité des cas, je laisse les réglages par défaut, car ils me donnent une base propre, neutre et bien traitée, qui me laisse une belle marge de manœuvre dans la suite de mon workflow (ce qui personnellement m’est indispensable) que ce soit dans Capture One ou Photoshop.

Je n’ai donc aucune compensation à faire comme c’était parfois le cas auparavant, si j’avais trop forcé avec DxO PureRAW 😉.

3. Ajustements locaux : un premier pas dans la bonne direction

DxO PureRAW 5 introduit les ajustements locaux, une fonctionnalité que beaucoup attendaient pour aller au-delà du simple pré-traitement global.

Cela permet d’appliquer un débruitage plus poussé ou une netteté plus ciblée sur certaines zones, comme le sujet principal, sans toucher au reste de l’image.

La souplesse est là, même si l’approche reste encore manuelle : pas de sélection automatique ou intelligente comme chez d’autres éditeurs. On travaille ici à l’ancienne, zone par zone, mais cela peut convenir à ceux qui veulent garder le contrôle. Avons nous vraiment besoin de plus ? 🧐

Il ne faut pas oublier que c’est un pré-traitement, et qu’il n’est pas nécessaire d’avoir des masques ultra-précis pour le bruit ou la netteté contrairement à un traitement créatif, ou encore lors du traitement de la netteté de sortie d’une image. Qu’en pensez-vous ? Laissez votre avis en commentaire ?

Un petit rappel ici : Ce qui distingue clairement le traitement RAW chez DxO, c’est son approche du dématriçage pixel par pixel. Contrairement à d’autres moteurs plus “globaux”, chaque pixel est analysé individuellement pour appliquer les corrections les plus fines possibles.

Cela vaut pour :

  • la réduction du bruit (en luminance comme en chrominance),
  • la reconstruction des détails,
  • l’accentuation de la netteté,
  • et bien sûr, l’application des modules optiques (corrections de distorsion, vignettage, aberrations chromatiques, etc.).

Résultat : un rendu plus précis, naturel et maîtrisé, dès la sortie du traitement, avec très peu d’intervention manuelle nécessaire en post-production.

4. Intégration au flux de travail : toujours aussi fluide

Comme pour les versions précédentes, PureRAW 5 s’intègre parfaitement à un flux de travail existant.

Je l’ai utilisé aussi bien en mode autonome qu’en tant que plug-in pour Lightroom Classic, et l’expérience reste rapide et efficace.

On sélectionne les images, on applique les corrections, et on récupère des fichiers DNG propres, bien optimisés, prêts pour la retouche fine dans Capture One, Lightroom ou Photoshop. Rien à signaler ici, c’est stable, bien huilé, et la prise en charge des modules optiques est toujours impressionnante.

5. Conclusion et verdict personnel : une mise à jour solide

DxO PureRAW 5 continue de faire ce qu’il sait faire de mieux : proposer un traitement RAW de très haut niveau, à la fois automatisé et techniquement précis.

PureRAW 5 est une mise à jour sérieuse, qui renforce un outil déjà très performant. Pour les utilisateurs réguliers, les apports comme DeepPRIME 3 et les ajustements locaux peuvent vraiment faire la différence, surtout sur les images exigeantes (hauts ISO, lumière difficile, flou de bougé léger…), c’est un outil qui s’intègre parfaitement dans un workflow professionnel.

Pour d’autres, si PureRAW 4 faisait déjà bien le job, la mise à jour n’est pas forcément indispensable, sauf besoin précis.

Si vous cherchez un moyen de prétraiter vos images en préservant la qualité maximale, tout en laissant de l’espace pour votre style personnel en post-traitement, PureRAW 5 est un excellent point de départ.

Pour ma part, PureRAW 5 reste un maillon essentiel de mon flux de travail, en particulier pour les images exigeantes : scènes à hauts ISO, lumières difficiles, ou les photos avec lesquelles je souhaite préserver un maximum de détails comme les prises de vue animalières ou les textures fines en paysage.

L’avez-vous testé ? Qu’en pensez-vous ? S’intègre-t-il facilement dans votre flux de travail ?

Merci pour votre lecture et votre visite !

David

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