Maximiser le potentiel de DxO PhotoLab

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DxO PhotoLab 9 repose sur une architecture très technique : un moteur RAW de pointe, des modules optiques basés sur des mesures scientifiques, des outils intelligents de masquage (U‑Point et désormais IA), et des ajustements tant globaux que locaux. Suivre un ordre spécifique, de la correction physique à la stylisation finale, permet de garantir :

  • Une qualité d’image optimisée à chaque étape, sans artefacts ni confusion dans le flux de traitement.
  • Une précision maximale des sélections locales (masquage IA), car elles s’appuient sur une base parfaitement corrigée.
  • Une adaptation cohérente des effets (contraste, netteté, couleur) à une structure de traitement déjà stable.

📝 Voici les différentes étapes que je vous propose

1. Corrections optiques automatiques (via les modules optiques)

DxO applique automatiquement des corrections du vignettage, distorsion, aberrations chromatiques, et optimisation de netteté dès l’ouverture du RAW  .

Pourquoi en priorité ?

Ces corrections scientifiquement calibrées suppriment les défauts physiques de l’image dès le début, assurant une base neutre pour les retouches futures. On travaille ensuite sur une image optiquement neutre, sans défauts instrumentaux gênants; comme le vignettage, la distorsion ou les aberrations chromatiques, qui fausseraient les réglages suivants.

DxO PhotoLab, modules optiques
Vignetage corrigé par le module optique
DxO PhotoLab, modules optiques
Distorsion corrigée par le module optique

2. Débruitage DeepPRIME XD2s – DeepPRIME XD3

Une fois les corrections optiques appliquées, on passe au nettoyage du RAW via DeepPRIME, XD2s, ou DeepPRIME XD3 (idéal pour les capteurs X-Trans). Ces algorithmes de nouvelle génération effectuent le dématriçage et la réduction du bruit en une seule passe, tout en préservant un maximum de détails.

Pourquoi ici ?

Même si le débruitage DeepPRIME XD2s/ XD3 n’est appliqué qu’à l’exportation finale, il est essentiel de le paramétrer tôt dans le flux de travail, car il conditionne le rendu final. En l’absence d’un aperçu en temps réel, on travaille sur une version bruitée, ce qui peut fausser notre jugement sur la netteté, la clarté ou le contraste.

Utiliser l’aperçu DeepPRIME via la loupe permet d’ajuster ses choix de contraste, clearview etc… avec plus de justesse. Ce positionnement précoce du débruitage permet aussi d’exploiter les masques IA pour cibler les zones locales à traiter : les ombres par exemple. (sans impacter l’ensemble de l’image)

DxO PhotoLab, Débruitage et Dématriçage
Débruitage et Dématriçage – personnalisable

3. Réglages globaux (SmartLighting, ClearView, tonalité)

Ce n’est qu’à ce stade qu’il devient pertinent d’équilibrer la luminosité globale, la dynamique, et le contraste de base. DxO propose pour cela des outils puissants et complémentaires :

  • Smart Lighting : ajuste automatiquement les zones sombres et claires, en préservant les détails dans les hautes lumières. ( fait partie du dématriçage)
  • ClearView Plus : renforce le contraste local et supprime le voile atmosphérique, sans dénaturer l’image.
  • Tonalité classique : exposition, noirs, blancs, tons moyens, contraste global… pour sculpter finement la lumière.

Pourquoi maintenant ?

À ce stade, l’image a été :

  • Corrigée optiquement, donc sans déformation ou vignettage trompeur.
  • Nettoyée du bruit numérique grâce à DeepPRIME, et dématriçée avec précision.

L’image devient alors neutre, stable, et cohérente visuellement, ce qui permet aux outils de dynamique de fonctionner avec plus de précision.

Ces outils s’appuient sur une lecture fine des contrastes, transitions tonales, et zones détaillées. Une image bruitée ou encore déformée fausserait leur analyse : Smart Lighting pourrait éclaircir une zone sombre due au vignettage ; ClearView risquerait d’accentuer du bruit au lieu du vrai détail.

En travaillant sur une base propre, on garantit un rendu équilibré, naturel et techniquement maîtrisé.

🎯 Conseil : Vous pouvez utiliser l’outil SmartLighting en mode “Mesure sport” pour guider l’algorithme sur les zones importantes (visages, objets principaux). Vous pouvez aussi dessiner manuellement une zone de mesure (rectangle de sélection) pour indiquer à DxO où concentrer sa correction dynamique, une option précieuse avant même de recourir aux masques IA.

💡 Astuce workflow : même si Smart Lighting est parfois activé automatiquement à l’ouverture du RAW via un preset, il est bon de comprendre qu’il est en réalité appliqué après toutes les corrections optiques et le débruitage lors de l’exportation. Cela permet de mieux ajuster sa force et de ne pas créer de conflit avec notre intention artistique ou d’autres outils.

DxO PhotoLab, Smart Lighting
DxO Smart Lighting – personnalisable

4. Masques IA + Local Adjustments (U‑Point, pinceau, etc.)

Une fois les réglages globaux appliqués, c’est le moment d’intervenir localement sur les zones spécifiques de l’image. DxO PhotoLab 9 propose une combinaison redoutablement efficace :

  • Masquage par IA : reconnaissance automatique du ciel, des visages, de l’arrière-plan ou création manuelle via clic, boîte, pipette.
  • Outils classiques : U‑Point, pinceau, filtre gradué, ligne horizontale, etc.
  • Actions combinées : addition, soustraction, inversion de forme, intersection (pour affiner au pixel près).

Pourquoi ici ?

Les retouches locales dans DxO PhotoLab ne s’appliquent pas sur l’image brute, mais sur une version déjà traitée dans le pipeline interne : corrections optiques, débruitage, et réglages globaux inclus. Cela signifie que les masques et les ajustements locaux réagissent avec précision à la structure réelle de l’image, même si elle n’est pas encore entièrement visible à l’écran.

Résultat : une plus grande justesse dans le masquage, les contrastes locaux, la saturation ciblée, etc.

🎯 Astuce : En combinant masques IA + outils classiques, nous pouvons créer des sélections ultra-ciblées :

  • Ex. : utiliser l’IA pour sélectionner un visage, puis soustraire le fond avec un dégradé linéaire inversé.
  • Ou encore : créer un U‑Point sur une zone spécifique puis inverser la forme pour traiter tout sauf cette zone.

Cela permet d’appliquer la clarté, la netteté locale, le débruitage ou la saturation de manière chirurgicale, en évitant tout débordement.

5. Contraste local, contraste fin et netteté ciblée

Une fois la structure de l’image bien en place (corrections globales + retouches locales), on peut affiner la perception de netteté et la texture apparente en jouant sur deux leviers subtils mais puissants :

  • Micro-contraste ciblé, en particulier dans les tons moyens et les ombres ;
  • Lens Sharpness Optimization, la fameuse accentuation personnalisée en fonction du couple boîtier/objectif.

Pourquoi ici ?

Parce que ces réglages s’appuient sur des données fines, propres, et déjà stabilisées : l’image a été corrigée optiquement, débruitée, exposée, équilibrée, et les zones importantes ont été définies par les masques.

Appliquer le contraste local ou la netteté trop tôt pourrait :

  • Renforcer involontairement du bruit résiduel,
  • Fausser les ajustements globaux ou les retouches locales,
  • Donner une sensation de sur-traitement.

🎯 Conseil:

  • Pour un rendu naturel, favorisez le contraste fin sur les tons moyens et les ombres plutôt que dans les hautes lumières.
  • Pour la netteté, commencez par le niveau par défaut optimisé par DxO, puis ajustez localement si nécessaire, avec un masque sur les zones clés (ex. : yeux, textures, rochers, végétation…).
  • Utilisez aussi la netteté sélective en soustrayant les arrière-plans ou les zones floues de profondeur de champ, pour ne pas “crisper” l’image.

6. Colorimétrie, presets, LUTs

Une fois l’image parfaitement corrigée, équilibrée, localement affinée et stabilisée, nous pouvons passer à la colorimétrie finale : le moment où l’image prend vie selon notre intention artistique.

Plusieurs outils sont à notre disposition dans DxO PhotoLab 9 (et en option via FilmPack 8) :

  • Presets créatifs (ex. : Landscape, Portrait, B&W…) pour une base de rendu cohérente selon le type de sujet.
  • Rendus de films argentiques via DxO FilmPack : Kodachrome, Fuji Velvia, Ilford, etc.
  • LUTs personnalisées (look-up tables) importées depuis des références cinéma ou photo.
  • Ajustements colorimétriques manuels : saturation, vibrance, HSL, balance des couleurs, virage partiel…

Pourquoi en dernier ?

Parce qu’à ce stade :

  • L’image est techniquement parfaite (sans bruit, sans défauts optiques, avec une structure tonale propre).
  • Nous savons où sont les zones d’intérêt (grâce aux masques locaux), et on peut donc coloriser intelligemment.
  • La stylisation devient une couche purement esthétique, libre, sans lutter contre des défauts.

Styliser une image avant de l’avoir stabilisée, c’est comme peindre sur une toile encore froissée : le rendu est instable, les couleurs bavent, et le message visuel se brouille. À l’inverse, une colorimétrie finale appliquée à une base solide donne un résultat cohérent, lisible et puissant.

🎯 Conseil : Gardez une approche cohérente

  • Si vous utilisez un film look argentique, évitez de le mélanger avec des LUTs cinéma modernes.
  • Ajustez la colorimétrie après le recadrage final, pour être sûr que la composition est bien en place.
  • Envisagez de sauvegarder le look final comme preset personnalisé, pour l’appliquer à d’autres images d’une même série.

💡 Note sur l’usage des presets & LUTs dès le début

Certains photographes appliquent un preset créatif ou une LUT dès l’ouverture du RAW, comme interprétation initiale du fichier brut ; un peu à la manière d’un profil d’entrée (ou comme les “Picture Styles” des boîtiers). Cela peut être pertinent si :

  • Vous travaillez en série avec un look déjà défini,
  • Vous voulez prévisualiser rapidement une ambiance globale,
  • Vous préférez faire des ajustements techniques en fonction du rendu final recherché, et non l’inverse.

Cependant, dans un flux de travail plus structuré et orienté qualité maximale, il est préférable de construire d’abord une base technique solide, puis de styliser à la fin. Cela garantit que les couleurs et contrastes finaux ne masquent pas de défauts ou ne déséquilibrent pas l’image.

En bref : presets au début pour un rendu immédiat et intuitif, ou à la fin pour une stylisation précise et maîtrisée. À vous de choisir selon votre intention et votre flux. 🤓

7. Workflow & export final

Une fois le développement terminé, la dernière étape consiste à finaliser votre flux de travail : organisation des images traitées, nommage intelligent, et export dans le bon format.

DxO PhotoLab 9 offre plusieurs fonctions utiles pour cela :

  • Stacking : regroupe automatiquement les RAW, TIFF, et exports associés.
  • Favoris : marque les versions prêtes à être exportées.
  • Renommage par lot : ajoute des suffixes (ex. _web, _print, _v2) pour suivre l’usage prévu de chaque version.
  • Export simultané : vers différents formats (TIFF 16 bits, JPEG haute qualité, version Web optimisée…), avec profils ICC, résolution, compression et espace colorimétrique au choix.

Pourquoi ici ?

La création est terminée. À ce stade, on n’intervient plus sur l’image : on organise, nomme, archive ou prépare l’impression / publication. On transforme son image développée en fichier final reproductible, prêt à être utilisé ou livré.

Cette étape est cruciale pour un flux de travail cohérent : elle garantit que le travail reste traçable, reproductible et techniquement fiable. Elle permet aussi de gagner du temps dans les séries longues, et de garder une constance qualitative sur les exports.

🎯 Conseil:

  • Créez des recettes d’export personnalisées selon les usages (web, print, tirage fine art, archive…).
  • Gardez toujours une version TIFF 16 bits en AdobeRGB ou Prophoto RGB pour les futurs tirages ou ajustements.
  • Vérifiez les exports critiques (saturation, aplats, netteté) dans un visualiseur neutre, hors DxO.

8. En conclusion

Cette séquence n’est pas le fruit du hasard, mais le reflet de la logique interne de DxO PhotoLab 9 : un moteur RAW, des algorithmes, et un flux de traitement pensé pour la qualité maximale. En respectant cet enchaînement, de la correction optique à la stylisation final, vous devriez pouvoir exploiter le plein potentiel du logiciel, sans artefact, sans contradiction, sans compromis, sur traitement etc … 🤓

Voilà j’espère que cette synthèse vous sera utile, et vous permettra de faire évoluer votre post-traitement en photographie, pour en savoir sur DxO Labs et leurs logiciels vous avez une catégorie dédiée sur ce blog, ou encore si vous préférez les vidéos, passez sur ma chaine YouTube avec la playlist DxO.

Merci de votre visite et lecture et à très bientôt , 😎

David

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