DxO poursuit sa lancée avec la version 9.2 de PhotoLab, et même si cette mise à jour semble mineure sur le papier, elle se révèle très utile en pratique.

Les masques IA, déjà excellents dans la version 9, gagnent encore en précision et en souplesse. J’ai pu tester ces améliorations sur plusieurs images animalières, et la différence se voit immédiatement : le détourage est clairement plus propre, plus net, et le masque colle bien mieux au sujet du premier coup. 💪

1. Des masques IA plus nets et plus intelligents 🧠

La reconnaissance des sujets par intelligence artificielle a été peaufinée.

Les zones complexes, poils, plumes, contours irréguliers sont mieux interprétées. Là où il fallait parfois retoucher manuellement les bords, PhotoLab 9.2 le fait désormais plus naturellement, avec une transition douce mais précise.

De plus, DxO a aussi revu la gestion des sous-masques : on peut les réorganiser librement, ce qui simplifie les retouches locales avancées. Pour ceux qui empilent plusieurs corrections (lumière, couleur, contraste local…), cela rend le flux bien plus clair.

2. Un flux de travail plus fluide ⚙️

Autre nouveauté : trois nouveaux filtres de photothèque. Ils permettent d’afficher en un clic :

les images non modifiées,
celles avec des réglages globaux,
et celles contenant des corrections locales.

C’est un petit ajout, mais qui change tout pour naviguer dans de gros catalogues. J’y vois un vrai gain de temps pour trier rapidement les séries RAW en post-traitement. 👍

Sous Windows, le panneau Historique s’aligne enfin sur celui de macOS : il garde la mémoire de toutes les étapes, même après redémarrage du logiciel. Parfait pour ceux qui travaillent par sessions ou sur de longues séries.

3. En video et mon ressenti après test 🔍

Personnellement, je trouve cette version 9.2 très bien calibrée :

Elle ne bouleverse rien,
mais elle consolide ce qui compte vraiment dans un flux photo pro : la précision des masques et la rapidité d’exécution.

Les masques IA atteignent un niveau de fiabilité remarquable sur les animaux pour ce que j’ai pu tester jusque là (si vous travaillez sur d’autres sujets n’hésitez pas à partager votre expérience ci-dessous), ils détectent le sujet avec une finesse impressionnante.

Et le fait de pouvoir réorganiser les sous-masques me fait gagner en clarté, surtout sur les scènes complexes (ciels + silhouettes + premier plan).